Journée mondiale du refus de la misère 17 octobre


Le 17 octobre, les enfants nous donnent rendez-vous contre la pauvreté


La Journée mondiale du refus de la misère sera liée cette année aux 20 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant.

« Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré ». Tous les 17 octobre depuis 1987, autour de ce message gravé sur le parvis des libertés et des droits de l'Homme, au Trocadéro, à Paris, des scolaires, des élus, de simples citoyens témoignent de leur désir d'une société engagée contre la grande pauvreté et où les plus démunis sont écoutés et considérés.

Un simple curé de sans-logis, le Père Joseph Wrésinski (1917-1988), fondateur du Mouvement Atd Quart Monde, a réussi à faire inscrire cette date dans l'agenda de la communauté internationale. Elle est reconnue par les Nations unies comme la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté. Ce jour-là, dans toute la France, des événements sont organisés sous des formes diverses (rassemblements officiels, repas partagés, expositions, débats, temps de rencontres...), très souvent portés par des collectifs d'associations.

Un nouveau savoir-vivre ensemble

A l'occasion des 20 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant le 20 novembre 2009, le secrétaire général des Nations unies rappelle qu' « en cette ère d'abondance, les besoins fondamentaux des enfants n'ont toujours pas la priorité ».». Du fait de cet anniversaire, le thème du 17 octobre 2009 est : « Les enfants et les familles s'élèvent contre la pauvreté ». Dans les diverses manifestations, une attention particulière est donc accordée à l'enfance : jeux intergénérationnels, ateliers de fabrication de véhicules de la rencontre, débats pour réfléchir à la place des enfants très pauvres dans l'école, chants... Si les enfants sont souvent les premières victimes de l'injustice (dans le monde 246 millions travaillent et 123 millions sont non scolarisés), ils sont aussi des champions de solidarité comme ces petits européens qui ont rédigé en juin dernier ce message : « Dans cette rencontre Tapori*, on parle des langues différentes, on a des tailles et des âges différents, on a des couleurs de peau différentes mais on joue ensemble, nous aimons quand ça se passe comme ça ».

« Dans le champ de toutes les générations, travaillons à cette culture d'un nouveau savoir-vivre ensemble où la mémoire et l'honneur restitués préservent du déchirement les liens familiaux et communautaires », propose Eugen Brand, le délégué général d'Atd Quart Monde. Pour nombre de chrétiens impliqués dans des actions contre l'exclusion, c'est l'occasion de rendre concrète cette parole de l'Evangile : « Chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait... » (Matthieu 25, 45)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire