Une équipe départementale est à pied d'oeuvre et propose à
toutes les personnes de Gironde désireuses de participer à
la manifestation du 13 janvier, différents moyens pratiques
pour faciliter leur déplacement :
Vous pouvez aller sur le site : http://lamanifpourtous33.blogspot.fr
Il y a un module de reservation en ligne actif depuis aujoud'hui qui facilitera les reservations des billets de train et de cars...
Trains : 2 000 place de trains vont être
mise à notre disposition par la SNCF au départ de Bordeaux
avec un aller/retour dans la journée (départ vers 07h,
retour vers 22h) - prix indicatifs 95 € A/R
Cars : un service de cars, au départ des
principales villes du departement (Bordeaux, Libourne,
Langon, Arcachon), est aussi proposé - prix indicatifs 50 €
par A/R. Les horaires de départ seront soit le samedi soir,
soit le dimanche matin tôt, 2 ou 3h, et les retours seront
tous le lundi matin vers 2 ou 3h aussi.
Covoiturage : un service de covoiturage
par internet est proposé spécifiquement pour les personnes
qui se rendent à La Manif Pour Tous : http://agenda.covoiturage.fr//autre/10660-la-manif-pour-tous
Logement sur Paris : pour ceux qui
souhaitent allonger leur séjour à Paris et éviter un
aller/retour sur une journée, un site internet d'entreaide
permet de mettre en relation des Franciliens qui
accueilleraient gratuitement des provinciaux chez eux : http://we-facile.fr/
Dons : toute cette logistique necessite de
disposer de fonds notamment pour qu'une partie des prix des
billets de trains et cars puissent être pris en charge afin
de permettre aux plus grand nombre de se rendre à Paris.
Nous lancons un appel à la générosité de tous (possibilité
de déduction fiscales) - si le Diocèse est prêt
à participer à l'effort de guerre, nous serions ravis...
Contact Pour tous renseignements pratiques sur les
trasnports et sur les modes de reservations : manifpourtous33@gmail.com,
tel : 06 77 55 85 65
Contact pour la collecte de Dons : manifpourtous33dons@gmail.com
(06 61 91 64 90)
Manifestation à Bordeaux pour la famille le 8 décembre
La manifestation est organisée par Oui à la vie et d'autres associations dans le cadre de la manif pour tous : renseignements sur le site : http://www.lamanifpourtous.fr
Lourdes le 3 novembre / Conférence des évêques de France : extrait du discours d'ouverture du Cardinal Vingt-Trois
3. La loi républicaine
La crise économique atteint de plus en plus l'ensemble de notre société. Des entreprises ferment et la précarité s'étend. Des actes de violence barbares heureusement isolés, montrent l'extrême fragilité de notre tissu social et le désarroi de nombreuses familles qui ont besoin d'être soutenues et confortées dans leur mission éducative.
C'est dans ce contexte préoccupant que le gouvernement fait passer en urgence des mutations profondes de notre législation qui pourraient transformer radicalement les modalités des relations fondatrices de notre société. Des changements de cette ampleur imposaient un large débat national qui ne se contente pas d'enregistrer des sondages aléatoires ou la pression ostentatoire de quelques lobbies. Nous aurions été heureux, comme dans d'autres occasions, notamment pour les lois de bioéthique, d'apporter notre contribution à ce débat. L'élection présidentielle et les élections législatives ne constituent pas un blanc-seing automatique, surtout pour des réformes qui touchent très profondément les équilibres de notre société. Puisque ce débat n'a pas encore été organisé, nous voulons du moins exprimer un certain nombre de convictions et alerter nos concitoyens sur la gravité de l'enjeu.
Contrairement à ce que l'on nous présente, le projet législatif concernant le mariage n'est pas simplement une ouverture généreuse du mariage à de nouvelles catégories de concitoyens, c'est une transformation du mariage qui toucherait tout le monde. Ce ne serait pas le « mariage pour tous » (étrange formule qu'il ne faut sans doute pas prendre au pied de la lettre !). Ce serait le mariage de quelques-uns imposé à tous. Les conséquences qui en découlent pour l'état civil en sont suffisamment éloquentes : a-t-on demandé aux citoyens s'ils étaient d'accord pour ne plus être le père ou la mère de leur enfant et ne devenir qu'un parent indifférencié : parent A ou parent B ? La question fondamentale est celle du respect de la réalité sexuée de l'existence humaine et de sa gestion par la société. Alors que l'on prescrit la parité stricte dans de nombreux domaines de la vie sociale, imposer, dans le mariage et la famille où la parité est nécessaire et constitutive, une vision de l'être humain sans reconnaître la différence sexuelle serait une supercherie qui ébranlerait un des fondements de notre société et instaurerait une discrimination entre les enfants.
Que pouvons-nous faire ? Face à ces mesures qui menacent notre société, que pouvons-nous faire ? Que devons-nous faire ? Nous devons d'abord inviter à prier puisqu'il s'agit de provoquer et soutenir la liberté de conscience de chacun. Comme pasteurs de notre Église, il nous incombe d'éclairer les consciences, de dissiper les confusions, de formuler le plus clairement possible les enjeux. Comme évêques, nous nous efforçons d'être des interlocuteurs pour les responsables politiques et les parlementaires. Nous n'hésitons pas à faire appel à leur liberté de conscience pour des projets et des votes qui engagent plus qu'une simple alternance politique. Nous en appelons à leur sens du bien commun qui ne se réduit pas à la somme des intérêts particuliers.
Nous continuons d'appeler les chrétiens, et tous ceux qui partagent notre analyse et nos questions, à saisir leurs élus en leur écrivant des lettres personnelles, en les rencontrant et en leur exprimant leurs convictions. Comme citoyens, ils peuvent, et peut-être doivent, utiliser les moyens d'expression qui sont ceux d'une société démocratique, d'une « démocratie participative », pour faire connaître et entendre leur point de vue. Les sites de la conférence épiscopale et ceux de nos diocèses présentent toutes sortes d'arguments qui sont finalement assez connus. Une chose doit être claire : nous ne sommes pas dans une défense de je ne sais quels privilèges confessionnels. Nous parlons pour ce que nous estimons le bien de tous. C'est pourquoi nous ne mettons pas en avant la question du sacrement de mariage qui est une vocation particulière, mais la fonction sociale du mariage qui ne dépend d'aucune religion.
Notre société est très sensible et vigilante sur le respect dû aux enfants. Elle attend de ses responsables qu'ils prennent la défense des plus faibles et qu'elle les protège. C'est pourquoi, dans cette période il est important de rappeler un certain nombre de droits fondamentaux, qui sont le fruit de la sagesse cumulée de notre civilisation et qui ont marqué sa sortie progressive de la barbarie. Chacun des droits et des impératifs éthiques qui en découle et que nous énonçons ici s'impose à la conscience morale des hommes, quelle que soit leur croyance religieuse ou leur incroyance. Aucune règle, et a fortiori aucune loi, ne pourra jamais nous décharger de notre responsabilité personnelle et des enjeux de notre liberté.
1/ Aucun être humain n'a le pouvoir de disposer de la vie de son semblable, à quelque stade que ce soit de son développement ou de son itinéraire et quels que soient les handicaps dont il peut être frappé ou la détérioration de son état de santé. Chacun de nous est responsable du respect de cet interdit absolu du meurtre et notre société doit s'employer à éliminer les manquements à cette obligation. Dès lors que le respect absolu de la vie humaine ne serait plus la règle défendue par la société, les individus entreraient dans une dynamique de suspicion et d'angoisse. Qui va décider si et jusqu'à quand je peux vivre, jusqu'à quel seuil de handicap, quel seuil de douleur, quel seuil de gêne pour les autres, quel coût pour la société ?
2/ Tout être humain conçu a le droit de vivre à quelque moment que ce soit de son développement. Celui et celle qui l'ont appelé à la vie en sont responsables et la société doit les soutenir et les aider dans l'exercice de cette responsabilité. Le respect de l'embryon participe de cette protection que la société doit aux plus faibles de ses membres. Alors que les recherches sur les cellules souches adultes donnent déjà lieu à des applications thérapeutiques et que le prix Nobel de médecine vient d'être attribué au Professeur Yamanaka et au Professeur Gurdon pour leurs travaux sur la reprogrammation des cellules différenciées en cellules pluripotentes, certains voudraient autoriser plus largement encore la recherche sur des cellules souches embryonnaires. De telles recherches restent moralement inacceptables et économiquement hasardeuses.
3/ Tout enfant venu au monde a droit à connaître ceux qui l'ont engendré et à être élevé par eux, conformément à la Convention Internationale relative aux droits de l'enfant ratifiée par la France en 1990 (article 7 /1 : « L'enfant est enregistré aussitôt sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d'acquérir une nationalité et, dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d'être élevé par eux. »). Ce droit impose de ne pas légaliser les procréations anonymes qui rendent cet impératif impossible à tenir. Dans certaines situations exceptionnelles des personnes peuvent, pour le bien de l'enfant, assumer généreusement la responsabilité parentale. Elles ne peuvent jamais se substituer totalement à l'homme et à la femme qui ont engendré l'enfant.
4/ Tout enfant a droit à être éduqué. Cette obligation repose d'abord sur les parents qui sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. La société doit les soutenir et les aider dans cette mission, aussi bien par les aides financières, qui reconnaissent leur apport pour un meilleur avenir de l'ensemble de notre société, que par des aides pédagogiques qui sont souvent très nécessaires.
L'obligation de l'éducation repose ensuite sur l'institution scolaire qui a la charge de transmettre les savoirs nécessaires à l'exercice de la liberté personnelle, mais aussi le devoir de développer chez les jeunes la reconnaissance et le développement d'un certain nombre de qualités morales sur lesquelles reposent le consensus social et l'apprentissage de relations respectueuses et pacifiques entre les membres du corps social. Nommer le bien et le mal fait partie de cette responsabilité collective.
5/ Les enfants ou les jeunes délinquants, quels que soient leur statut juridique : français, étrangers, en situation régulière ou non, ne doivent pas être traités par la seule incarcération. Dans une démarche éducative, la punition peut être nécessaire. Elle doit toujours avoir pour objectif la transformation positive de celui qui l'a méritée. Elle ne doit pas éluder les responsabilités des adultes dans le déclenchement, l'organisation ou l'exploitation de la délinquance : réseaux organisés de mendicité, institution du trafic de drogues, prostitution, pornographie publique, etc.
Pour terminer, je voudrais évoquer un droit qui concerne directement l'exercice de notre religion et qui, à ce titre, fait partie des éléments constitutifs de la laïcité, comme l'avait très bien compris et institutionnalisé J. Ferry. Il s'agit du droit des enfants à recevoir une formation chrétienne librement choisie par leur famille comme le complément de leur formation scolaire. Il est trop clair que nous ne sommes plus dans la même situation qu'à la fin du XIX° siècle. Mais puisque le ministre de l'Éducation Nationale veut entreprendre un réaménagement de l'ensemble du temps scolaire et qu'il souhaite le faire dans une pratique de la concertation, il serait assez étrange que cette concertation exclue la consultation de l'Église qui catéchise plus du quart des enfants de France. À ce jour, nous suivons avec intérêt la liste des organisations consultées. Nous attendons toujours de savoir quand et comment nous le serons.
Pour nous, cette question est primordiale puisqu'elle touche plus particulièrement les enfants dont les familles ont le moins de possibilités concrètes d'organiser le temps libre de leurs enfants. Ce sont ces enfants qui ont aussi souvent le plus de difficultés à trouver les chemins d'une bonne insertion sociale. Ils n'y seront pas aidés si le temps de la catéchèse devient une sorte de créneau négligé dans l'organisation du temps scolaire. Les enfants catholiques, comme ceux des autres religions, ont le droit de disposer d'un temps convenable pour cette formation.
La crise économique atteint de plus en plus l'ensemble de notre société. Des entreprises ferment et la précarité s'étend. Des actes de violence barbares heureusement isolés, montrent l'extrême fragilité de notre tissu social et le désarroi de nombreuses familles qui ont besoin d'être soutenues et confortées dans leur mission éducative.
C'est dans ce contexte préoccupant que le gouvernement fait passer en urgence des mutations profondes de notre législation qui pourraient transformer radicalement les modalités des relations fondatrices de notre société. Des changements de cette ampleur imposaient un large débat national qui ne se contente pas d'enregistrer des sondages aléatoires ou la pression ostentatoire de quelques lobbies. Nous aurions été heureux, comme dans d'autres occasions, notamment pour les lois de bioéthique, d'apporter notre contribution à ce débat. L'élection présidentielle et les élections législatives ne constituent pas un blanc-seing automatique, surtout pour des réformes qui touchent très profondément les équilibres de notre société. Puisque ce débat n'a pas encore été organisé, nous voulons du moins exprimer un certain nombre de convictions et alerter nos concitoyens sur la gravité de l'enjeu.
Contrairement à ce que l'on nous présente, le projet législatif concernant le mariage n'est pas simplement une ouverture généreuse du mariage à de nouvelles catégories de concitoyens, c'est une transformation du mariage qui toucherait tout le monde. Ce ne serait pas le « mariage pour tous » (étrange formule qu'il ne faut sans doute pas prendre au pied de la lettre !). Ce serait le mariage de quelques-uns imposé à tous. Les conséquences qui en découlent pour l'état civil en sont suffisamment éloquentes : a-t-on demandé aux citoyens s'ils étaient d'accord pour ne plus être le père ou la mère de leur enfant et ne devenir qu'un parent indifférencié : parent A ou parent B ? La question fondamentale est celle du respect de la réalité sexuée de l'existence humaine et de sa gestion par la société. Alors que l'on prescrit la parité stricte dans de nombreux domaines de la vie sociale, imposer, dans le mariage et la famille où la parité est nécessaire et constitutive, une vision de l'être humain sans reconnaître la différence sexuelle serait une supercherie qui ébranlerait un des fondements de notre société et instaurerait une discrimination entre les enfants.
Que pouvons-nous faire ? Face à ces mesures qui menacent notre société, que pouvons-nous faire ? Que devons-nous faire ? Nous devons d'abord inviter à prier puisqu'il s'agit de provoquer et soutenir la liberté de conscience de chacun. Comme pasteurs de notre Église, il nous incombe d'éclairer les consciences, de dissiper les confusions, de formuler le plus clairement possible les enjeux. Comme évêques, nous nous efforçons d'être des interlocuteurs pour les responsables politiques et les parlementaires. Nous n'hésitons pas à faire appel à leur liberté de conscience pour des projets et des votes qui engagent plus qu'une simple alternance politique. Nous en appelons à leur sens du bien commun qui ne se réduit pas à la somme des intérêts particuliers.
Nous continuons d'appeler les chrétiens, et tous ceux qui partagent notre analyse et nos questions, à saisir leurs élus en leur écrivant des lettres personnelles, en les rencontrant et en leur exprimant leurs convictions. Comme citoyens, ils peuvent, et peut-être doivent, utiliser les moyens d'expression qui sont ceux d'une société démocratique, d'une « démocratie participative », pour faire connaître et entendre leur point de vue. Les sites de la conférence épiscopale et ceux de nos diocèses présentent toutes sortes d'arguments qui sont finalement assez connus. Une chose doit être claire : nous ne sommes pas dans une défense de je ne sais quels privilèges confessionnels. Nous parlons pour ce que nous estimons le bien de tous. C'est pourquoi nous ne mettons pas en avant la question du sacrement de mariage qui est une vocation particulière, mais la fonction sociale du mariage qui ne dépend d'aucune religion.
Notre société est très sensible et vigilante sur le respect dû aux enfants. Elle attend de ses responsables qu'ils prennent la défense des plus faibles et qu'elle les protège. C'est pourquoi, dans cette période il est important de rappeler un certain nombre de droits fondamentaux, qui sont le fruit de la sagesse cumulée de notre civilisation et qui ont marqué sa sortie progressive de la barbarie. Chacun des droits et des impératifs éthiques qui en découle et que nous énonçons ici s'impose à la conscience morale des hommes, quelle que soit leur croyance religieuse ou leur incroyance. Aucune règle, et a fortiori aucune loi, ne pourra jamais nous décharger de notre responsabilité personnelle et des enjeux de notre liberté.
1/ Aucun être humain n'a le pouvoir de disposer de la vie de son semblable, à quelque stade que ce soit de son développement ou de son itinéraire et quels que soient les handicaps dont il peut être frappé ou la détérioration de son état de santé. Chacun de nous est responsable du respect de cet interdit absolu du meurtre et notre société doit s'employer à éliminer les manquements à cette obligation. Dès lors que le respect absolu de la vie humaine ne serait plus la règle défendue par la société, les individus entreraient dans une dynamique de suspicion et d'angoisse. Qui va décider si et jusqu'à quand je peux vivre, jusqu'à quel seuil de handicap, quel seuil de douleur, quel seuil de gêne pour les autres, quel coût pour la société ?
2/ Tout être humain conçu a le droit de vivre à quelque moment que ce soit de son développement. Celui et celle qui l'ont appelé à la vie en sont responsables et la société doit les soutenir et les aider dans l'exercice de cette responsabilité. Le respect de l'embryon participe de cette protection que la société doit aux plus faibles de ses membres. Alors que les recherches sur les cellules souches adultes donnent déjà lieu à des applications thérapeutiques et que le prix Nobel de médecine vient d'être attribué au Professeur Yamanaka et au Professeur Gurdon pour leurs travaux sur la reprogrammation des cellules différenciées en cellules pluripotentes, certains voudraient autoriser plus largement encore la recherche sur des cellules souches embryonnaires. De telles recherches restent moralement inacceptables et économiquement hasardeuses.
3/ Tout enfant venu au monde a droit à connaître ceux qui l'ont engendré et à être élevé par eux, conformément à la Convention Internationale relative aux droits de l'enfant ratifiée par la France en 1990 (article 7 /1 : « L'enfant est enregistré aussitôt sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d'acquérir une nationalité et, dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d'être élevé par eux. »). Ce droit impose de ne pas légaliser les procréations anonymes qui rendent cet impératif impossible à tenir. Dans certaines situations exceptionnelles des personnes peuvent, pour le bien de l'enfant, assumer généreusement la responsabilité parentale. Elles ne peuvent jamais se substituer totalement à l'homme et à la femme qui ont engendré l'enfant.
4/ Tout enfant a droit à être éduqué. Cette obligation repose d'abord sur les parents qui sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. La société doit les soutenir et les aider dans cette mission, aussi bien par les aides financières, qui reconnaissent leur apport pour un meilleur avenir de l'ensemble de notre société, que par des aides pédagogiques qui sont souvent très nécessaires.
L'obligation de l'éducation repose ensuite sur l'institution scolaire qui a la charge de transmettre les savoirs nécessaires à l'exercice de la liberté personnelle, mais aussi le devoir de développer chez les jeunes la reconnaissance et le développement d'un certain nombre de qualités morales sur lesquelles reposent le consensus social et l'apprentissage de relations respectueuses et pacifiques entre les membres du corps social. Nommer le bien et le mal fait partie de cette responsabilité collective.
5/ Les enfants ou les jeunes délinquants, quels que soient leur statut juridique : français, étrangers, en situation régulière ou non, ne doivent pas être traités par la seule incarcération. Dans une démarche éducative, la punition peut être nécessaire. Elle doit toujours avoir pour objectif la transformation positive de celui qui l'a méritée. Elle ne doit pas éluder les responsabilités des adultes dans le déclenchement, l'organisation ou l'exploitation de la délinquance : réseaux organisés de mendicité, institution du trafic de drogues, prostitution, pornographie publique, etc.
Pour terminer, je voudrais évoquer un droit qui concerne directement l'exercice de notre religion et qui, à ce titre, fait partie des éléments constitutifs de la laïcité, comme l'avait très bien compris et institutionnalisé J. Ferry. Il s'agit du droit des enfants à recevoir une formation chrétienne librement choisie par leur famille comme le complément de leur formation scolaire. Il est trop clair que nous ne sommes plus dans la même situation qu'à la fin du XIX° siècle. Mais puisque le ministre de l'Éducation Nationale veut entreprendre un réaménagement de l'ensemble du temps scolaire et qu'il souhaite le faire dans une pratique de la concertation, il serait assez étrange que cette concertation exclue la consultation de l'Église qui catéchise plus du quart des enfants de France. À ce jour, nous suivons avec intérêt la liste des organisations consultées. Nous attendons toujours de savoir quand et comment nous le serons.
Pour nous, cette question est primordiale puisqu'elle touche plus particulièrement les enfants dont les familles ont le moins de possibilités concrètes d'organiser le temps libre de leurs enfants. Ce sont ces enfants qui ont aussi souvent le plus de difficultés à trouver les chemins d'une bonne insertion sociale. Ils n'y seront pas aidés si le temps de la catéchèse devient une sorte de créneau négligé dans l'organisation du temps scolaire. Les enfants catholiques, comme ceux des autres religions, ont le droit de disposer d'un temps convenable pour cette formation.
Pourquoi le mariage homosexuel pose problème ?
Une video conférence à suivre le 6 novembre à l'initiative de la compagnie de Jésus : cliquez ici pour plus d'information
Quand amour rime avec toujours...
"...les
problèmes, les réalités de
notre vie, tout cela n'a pas changé, mais notre
relation a été renouvelée,
vivifiée, comme si elle passait du noir et
blanc à la couleur..."
C’est ce que vous propose de vivre le mouvement « Vivre et Aimer » en participant à l'une de ces deux session pour couples :
Voici le témoignage de Sophie, qui a vécu une session Vivre et Aimer il y a 13 ans :
Lorsque nous avons vécu cette première session, cela faisait 11 ans que nous étions mariés. Je constatais que nos différences de réactions devenaient de plus en plus source de tensions. J’étais inquiète sur le devenir de notre engagement.
Cette session a été pour moi un nouvel élan de vie pour notre couple.
J'ai été touchée de m’apercevoir que malgré les tensions fréquentes entre nous, notre engagement de départ n’était pas mis en péril. Nous avions toujours un même désir commun : faire grandir notre amour l’un vis-à-vis de l’autre.
A travers cette session, j’ai trouvé des clés pour améliorer notre communication. Cela me permet depuis d'essayer de ne pas prendre la première place dans nos échanges et de ne pas avoir de réactions trop vives par rapport à ce que tu exprimes.
En regardant ces 13 années parcourues depuis la session, je suis reconnaissante envers Vivre et Aimer de nous avoir donné ces nouvelles clés de dialogue.
L'Alliance que nous avons fondée devant Dieu le jour de notre mariage prend tout son sens dans une communication harmonieuse avec toi. Nos dialogues pendant cette session ont remis en lumière que notre couple était bien dans le plan de Dieu. Mon besoin de cohérence est ainsi tout à fait satisfait.
Le week-end Vivre et Aimer, c'est un temps privilégié pour échanger sur votre vie de relation, approfondir votre façon de dialoguer, redonner de l’élan à votre vie de couple !
La session est l'occasion de dialoguer en couple guidés par les témoignages de trois couples animateurs et d’un prêtre, il n'y a pas d'échange en groupe.
La session est enracinée dans l'évangile et la foi catholique, mais elle est ouverte à tous, mariés ou engagés dans une vie commune, croyants ou incroyants, dans le respect des opinions de chacun.
Elle s’adresse également aux prêtres, religieux et religieuses, dans le cadre de leurs relations aux autres, à leur communauté.
Pour davantage d’informations :
Marie-Françoise et Gérard CREPIN : 05 63 51 12 72 – gmf.crepin@wanadoo.fr
Ou : http://www.vivre-et-aimer.fr
Si ces dates ne vous conviennent pas, 30 week-ends sont organisés chaque année dans toute la France.
Vous trouverez d'autres dates et d'autres lieux sur le site national du mouvement :
http://www.vivre-et-aimer.fr
C’est ce que vous propose de vivre le mouvement « Vivre et Aimer » en participant à l'une de ces deux session pour couples :
Du
vendredi 5 octobre à 20h30 au dimanche 7
octobre 2012 à
17h30
à
LESTELLE-BETHARRAM
(64)
ou
Du vendredi 16
novembre à 20h30 au dimanche 18 novembre
2012 à
17h30
à GRADIGNAN
(33)
Voici le témoignage de Sophie, qui a vécu une session Vivre et Aimer il y a 13 ans :
Lorsque nous avons vécu cette première session, cela faisait 11 ans que nous étions mariés. Je constatais que nos différences de réactions devenaient de plus en plus source de tensions. J’étais inquiète sur le devenir de notre engagement.
Cette session a été pour moi un nouvel élan de vie pour notre couple.
J'ai été touchée de m’apercevoir que malgré les tensions fréquentes entre nous, notre engagement de départ n’était pas mis en péril. Nous avions toujours un même désir commun : faire grandir notre amour l’un vis-à-vis de l’autre.
A travers cette session, j’ai trouvé des clés pour améliorer notre communication. Cela me permet depuis d'essayer de ne pas prendre la première place dans nos échanges et de ne pas avoir de réactions trop vives par rapport à ce que tu exprimes.
En regardant ces 13 années parcourues depuis la session, je suis reconnaissante envers Vivre et Aimer de nous avoir donné ces nouvelles clés de dialogue.
L'Alliance que nous avons fondée devant Dieu le jour de notre mariage prend tout son sens dans une communication harmonieuse avec toi. Nos dialogues pendant cette session ont remis en lumière que notre couple était bien dans le plan de Dieu. Mon besoin de cohérence est ainsi tout à fait satisfait.
Le week-end Vivre et Aimer, c'est un temps privilégié pour échanger sur votre vie de relation, approfondir votre façon de dialoguer, redonner de l’élan à votre vie de couple !
La session est l'occasion de dialoguer en couple guidés par les témoignages de trois couples animateurs et d’un prêtre, il n'y a pas d'échange en groupe.
La session est enracinée dans l'évangile et la foi catholique, mais elle est ouverte à tous, mariés ou engagés dans une vie commune, croyants ou incroyants, dans le respect des opinions de chacun.
Elle s’adresse également aux prêtres, religieux et religieuses, dans le cadre de leurs relations aux autres, à leur communauté.
Pour davantage d’informations :
Marie-Françoise et Gérard CREPIN : 05 63 51 12 72 – gmf.crepin@wanadoo.fr
Ou : http://www.vivre-et-aimer.fr
Si ces dates ne vous conviennent pas, 30 week-ends sont organisés chaque année dans toute la France.
Vous trouverez d'autres dates et d'autres lieux sur le site national du mouvement :
http://www.vivre-et-aimer.fr
Adresse du Saint-Père Benoît XVI aux évêques des provinces du grand Ouest
Voici ce que Benoit XVI a dit aux évêques à propos de la famille : "...Je voudrais en outre souligner l'interdépendance existant « entre l'essor de la personne et le développement de la société elle-même » (Gaudium et spes, n. 25), du fait que la famille « est le fondement de la vie sociale » (idem, n. 52). Celle-ci est menacée en bien des endroits, par suite d'une conception de la nature humaine qui s'avère défectueuse. Défendre la vie et la famille dans la société n'est en rien rétrograde, mais plutôt prophétique car cela revient à promouvoir des valeurs qui permettent le plein épanouissement de la personne humaine, créée à l'image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26). Nous avons là un véritable défi à relever. En effet, « le bien que l'Église et la société tout entière attendent du mariage et de la famille fondée sur lui est trop grand pour qu'on ne s'engage pas totalement dans ce domaine pastoral spécifique. Mariage et famille sont des institutions qui doivent être promues et garanties de toute équivoque possible quant à leur vérité, parce que tout dommage qui leur est causé constitue de fait une blessure pour la convivialité humaine comme telle » (Sacramentum caritatis, n. 29)..."
Pour lire le texte en entier : cliquez ici
message des AFC de Gironde
PÈLERINAGE DES FAMILLES,
LE 14 OCTOBRE AU SANCTUAIRE DE VERDELAIS.
Les temps sont difficiles pour nous et nos convictions. Sous prétexte
de promesse électorale, des décisions contraires à notre sens des
valeurs pourraient être prises !
Pourtant, les associations familiales, et tout particulièrement notre
confédération nationale, tentent de faire entendre « une autre voix » !
L’année dernière, la fête des familles, aux allées de Tourny à
Bordeaux, a été un grand succès. Poursuivant dans le même état
d’esprit, la fédération et les associations familiales catholiques de
Gironde vous proposent cette année un pèlerinage, au sanctuaire de
Verdelais, le dimanche 14 octobre prochain, de 10h00 à 17h30.
Cette journée sera une journée de prière et d’échanges ! Plus que
jamais, nous devons répondre avec enthousiasme à cette invitation !!!
Et nous repartirons tous avec la volonté et le courage de suivre le
conseil de Benoit XVI : « On se demande souvent comment il est
possible que les chrétiens, qui sont personnellement des êtres croyants,
n’aient pas la force de mettre leur foi plus fortement en action sur le
plan politique. Nous devons avant tout veiller à ce que les hommes ne
perdent pas Dieu du regard… Cet immense processus est la véritable
grande tâche de notre époque. Nous pouvons seulement espérer que la
force intérieure de la foi présente dans les hommes acquière aussi une
puissance dans la vie publique, en marquant aussi publiquement la
pensée, et pour que la société ne tombe pas simplement dans un
gouffre sans fond. »
Consultez notre site (www.afc33.org) pour toute information sur notre
pèlerinage.
Fraternellement dans le Christ. Gérard FRERE
Président de la fédération.
43, rue Saint Nicolas, 33800 BORDEAUX - Tél : 05 56 91 38 96 (le jeudi am) -
www.afc33.org
Journée familiale de rentrée de la pastorale des personnes handicapées
Journée familiale
Pastorale des Personnes Handicapées
Dimanche 7 octobre 2012
Église St Jean Marie Vianney
23 rue Félix Faure PESSAC Alouette
PPH du diocèse de Bordeaux – 6, Rue de Ségur – 33000 BORDEAUX
05.57.22. 96.01 - pph.gironde@gmail.com
responsable diocésain : Michel D'ELLOY - prêtre accompagnateur : P. Vincent GARROS
10h00 - Accueil
10h30 - MESSE
1ères communions et confirmations de membres de la PPH
12h00 - Verre de l'amitié avec la paroisse
12h30 - Repas tiré du sac
14h30 - Animation festive, diaporama
Débat : Une vision chrétienne des successions
16h - Goûter
16h30 - Fin de la journée
Pastorale des Personnes Handicapées
Dimanche 7 octobre 2012
Église St Jean Marie Vianney
23 rue Félix Faure PESSAC Alouette
PPH du diocèse de Bordeaux – 6, Rue de Ségur – 33000 BORDEAUX
05.57.22. 96.01 - pph.gironde@gmail.com
responsable diocésain : Michel D'ELLOY - prêtre accompagnateur : P. Vincent GARROS
10h00 - Accueil
10h30 - MESSE
1ères communions et confirmations de membres de la PPH
12h00 - Verre de l'amitié avec la paroisse
12h30 - Repas tiré du sac
14h30 - Animation festive, diaporama
Débat : Une vision chrétienne des successions
16h - Goûter
16h30 - Fin de la journée
l
Une proposition du centre Billings France
Le
Centre Billings France et l’Abbé Emeric de Rozières de ST Emilion vous invitent
à une journée d’information le
Lundi 1er octobre 2012
De 9h30 à 17h
La chasteté conjugale
Une urgence pastorale
pour aujourd’hui
Chez l’Abbé Emeric de Rozières
A Saint Emilion
9h30 - Messe et tierce pour
ceux qui le désireront
10h15 - Accueil, début de la journée
1. Connaître sa fécondité,
pour pouvoir la respecter
2. La contraception en 2012
3. Et les « méthodes
naturelles », comment ça marche exactement ?
4. Paternité-maternité
responsables : le message de l’Eglise est-il audible ?
12h30 - Déjeuner à Saint Emilion (formule
différente selon le nombre d'intéressés: presbytère ou restaurant)
5. Le défi de l’abstinence périodique chez
l’homme
6. Les contraceptions non
installées
7. Le défi de l’abstinence
périodique chez la femme
8. Maturité et méthodes
naturelles
17h00 - Fin de la journée avec la célébration
des vêpres
Attention : inscriptions URGENTES, avant
le mercredi 12 septembre 2012
La rentrée de la prière des mères
Mardi 25 septembre 2012
à 20 h 15
Église Saint Michel Place Canteloup, 33800 Bordeaux
La PRIÈRE DES MÈRES
Vous invite:
20h15 Présentation de la Prière des mères.
Suivi d’un enseignement.
(Par le père Paul Marie Cathelinais O.P)
21h30 Prière pour nos enfants.
(Avec Possibilité de Confessions)
Toutes celles qui se sentent un coeur de mère sont les bienvenues!
Renseignements : 06 77 10 22 18 (A.C. Asselin)
prieredesmeres.bordeaux@gmail.com
http://www.prieredesmeres.com
à 20 h 15
Église Saint Michel Place Canteloup, 33800 Bordeaux
La PRIÈRE DES MÈRES
Vous invite:
20h15 Présentation de la Prière des mères.
Suivi d’un enseignement.
(Par le père Paul Marie Cathelinais O.P)
21h30 Prière pour nos enfants.
(Avec Possibilité de Confessions)
Toutes celles qui se sentent un coeur de mère sont les bienvenues!
Renseignements : 06 77 10 22 18 (A.C. Asselin)
prieredesmeres.bordeaux@gmail.com
http://www.prieredesmeres.com
Une session sur le couple
INVITATION
La
communion oratorienne tient sa session nationale annuelle au Centre spirituel
« la Solitude »
à Martillac 33650 (Sœurs de la
Ste Famille).
Thème
de la rencontre : COUPLE –
FILIATION – FAMILLE.
Le
thème est développé selon le programme suivant :
Vendredi 13
juillet
9h00 Prière préparée par le Relais Ile de France
9h30 Couple – Filiation – Famille vus comme :
9h30-10h15 : le point de vue d’un juriste sur l’évolution
juridique du statut du couple et de la filiation (Pierre Barbet)
10h15-10h30 : pause
10h30-11h15 : le point de vue d’un psychiatre sur la filiation (généalogie, biologie,
affectif, relationnel). (Gérard Mevel)
11h15-12h30 : discussion et
échange avec les participants
12h30 Déjeuner
14h00 Interventions..
14h-14h10 : famille recomposée et autorité
parentale (Pierre Barbet)
14h15-14h35 : famille monoparentale et éducation
(Gérard Mevel)
14h40-15h 25 : homoparentalité (Jacques Faucher)
15h30-16h : questions et discussion sur ces 3
interventions
16h-16h15 : Pause
16h15- 17h30 : Carrefours. (sur un ou plusieurs thèmes des
interventions).
17h30-18h45 :
« Comment les Ecritures parlent de ces
problèmes ? » J. Faucher /M. Demaison
Samedi 14
juillet
8h30
Prière préparée par le Relais Méditerranée
9h00
Pourquoi le discours de l’Eglise ne passe pas dans l’opinion publique ? par
exemple sur les divorcés-remariés, ou sur la sexualité
·
Exposé
introductif de Michel Demaison, o.p. (20’)
·
L’accompagnement
des couples en difficultés (Sophie Pouchol) 10’
·
L’accueil
des divorcés remariés 15’
·
Les
questions touchant l’éthique de la vie et la sexualité (J. Faucher) 20’
11h00 Pause
11h15 « Comment
la Bible pose
la question de la filiation ? »
Lecture en
groupes de :
* Abraham et
les 3 filiations : Genèse 15, 2-19 ; 16 ; 21, 1-7.
* La
généalogie de Jésus : Matthieu chapitre
1
12h30 Déjeuner
15h- 15h30 : « L’attitude évangélique de Jésus envers
les personnes » ( Jean Dujardin).
Ces
périodes de réflexion et échange sont ouvertes à tous.
Contact
AM et JF Fournier 0556474252 ou jfam.fournier@orange.fr
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