Naître ou ne pas naître ?
Conférence à l'Athénée municipal organisée par l'Alliance pour les droits de la vie, le 17 mai 2010 à 20h30 ; tract ici
Information du journal La Croix
15/04/2010 15:30
L’enseignement catholique se dote d’un texte d’orientation sur l’éducation affective et sexuelle
Pour la première fois de son histoire, l’enseignement catholique devrait promulguer vendredi 16 avril un document consacré à l’éducation « affective, relationnelle et sexuelle ». Voté en mars par le comité national, son instance représentative, ce texte d’une cinquantaine de pages sera bientôt adressé aux établissements.
Pourquoi se doter d’un tel document d’orientation ?
Ce texte est né d’un constat, explique Claude Berruer, secrétaire général adjoint de l’enseignement catholique : « Il existe une surinformation sur la sexualité et la contraception. Et en même temps, il manque une parole adulte qui aide les jeunes à se situer vis-à-vis d’eux-mêmes et d’une relation amoureuse », indique-t-il.
À la tête du groupe de travail qui a élaboré ce texte, Claude Berruer se dit « interpellé » par un récent rapport de l’Inspection générale des affaires sociales qui met en lumière le nombre élevé de grossesses non désirées chez les jeunes filles, un phénomène qui, dit-il, « n’épargne pas une partie des établissements catholiques ».
Ce document, explique le secrétaire général adjoint, promeut une approche « décomplexée et responsable » de la sexualité. « Il ne s’agit pas de condamner, mais de montrer une voie de réconciliation possible entre le réel qu’on accueille et l’idéal dont les jeunes ont toujours soif », soutient-il.
Que contient ce texte ?
Bâti en quatre parties, il rappelle tout d’abord, en guise de repères, les enseignements de l’Église. Il identifie aussi les enjeux d’une éducation au corps, puis invite l’ensemble de la communauté éducative à se saisir de cette question.
« L’éducation affective, relationnelle et sexuelle ne peut pas être le domaine exclusif du professeur de sciences de la vie et de la terre (SVT) ou celui d’intervenants extérieurs qu’on accueille une demi-journée par an », insiste Claude Berruer.
Afin d’aider l’ensemble des enseignants, chefs d’établissement et parents d’élèves à s’engager sur cette voie, la dernière partie du document est conçue à la façon d’une « boîte à outils ». On y trouve par exemple des pistes pour choisir le « bon » manuel de SVT. On y indique aussi des adresses de sites Internet qui peuvent être recommandés aux élèves.
On y aide les équipes éducatives à sélectionner des intervenants extérieurs mais aussi à apporter une réponse à d’éventuelles situations de crise (grossesses non désirées, agressions sexuelles, etc.).
Comment s’articule ce texte avec les programmes de l’éducation nationale ?
Les établissements sous contrat sont tenus de respecter les programmes, y compris en matière d’éducation à la sexualité. Ce texte invite cependant la communauté éducative à ne pas déconnecter cette dernière du parcours plus global d’éducation à la relation (travail de socialisation, amitié, rapport à l’autre sexe, etc.) mais au contraire à l’inclure dans un projet de long terme.
« Il est essentiel d’apporter, en associant les familles, un éclairage autre que mécanique et scientifique », salue Béatrice Barraud, la présidente de l’Apel national (Association des parents d’élèves de l’enseignement libre).
Denis PEIRON
L’enseignement catholique se dote d’un texte d’orientation sur l’éducation affective et sexuelle
Pour la première fois de son histoire, l’enseignement catholique devrait promulguer vendredi 16 avril un document consacré à l’éducation « affective, relationnelle et sexuelle ». Voté en mars par le comité national, son instance représentative, ce texte d’une cinquantaine de pages sera bientôt adressé aux établissements.
Pourquoi se doter d’un tel document d’orientation ?
Ce texte est né d’un constat, explique Claude Berruer, secrétaire général adjoint de l’enseignement catholique : « Il existe une surinformation sur la sexualité et la contraception. Et en même temps, il manque une parole adulte qui aide les jeunes à se situer vis-à-vis d’eux-mêmes et d’une relation amoureuse », indique-t-il.
À la tête du groupe de travail qui a élaboré ce texte, Claude Berruer se dit « interpellé » par un récent rapport de l’Inspection générale des affaires sociales qui met en lumière le nombre élevé de grossesses non désirées chez les jeunes filles, un phénomène qui, dit-il, « n’épargne pas une partie des établissements catholiques ».
Ce document, explique le secrétaire général adjoint, promeut une approche « décomplexée et responsable » de la sexualité. « Il ne s’agit pas de condamner, mais de montrer une voie de réconciliation possible entre le réel qu’on accueille et l’idéal dont les jeunes ont toujours soif », soutient-il.
Que contient ce texte ?
Bâti en quatre parties, il rappelle tout d’abord, en guise de repères, les enseignements de l’Église. Il identifie aussi les enjeux d’une éducation au corps, puis invite l’ensemble de la communauté éducative à se saisir de cette question.
« L’éducation affective, relationnelle et sexuelle ne peut pas être le domaine exclusif du professeur de sciences de la vie et de la terre (SVT) ou celui d’intervenants extérieurs qu’on accueille une demi-journée par an », insiste Claude Berruer.
Afin d’aider l’ensemble des enseignants, chefs d’établissement et parents d’élèves à s’engager sur cette voie, la dernière partie du document est conçue à la façon d’une « boîte à outils ». On y trouve par exemple des pistes pour choisir le « bon » manuel de SVT. On y indique aussi des adresses de sites Internet qui peuvent être recommandés aux élèves.
On y aide les équipes éducatives à sélectionner des intervenants extérieurs mais aussi à apporter une réponse à d’éventuelles situations de crise (grossesses non désirées, agressions sexuelles, etc.).
Comment s’articule ce texte avec les programmes de l’éducation nationale ?
Les établissements sous contrat sont tenus de respecter les programmes, y compris en matière d’éducation à la sexualité. Ce texte invite cependant la communauté éducative à ne pas déconnecter cette dernière du parcours plus global d’éducation à la relation (travail de socialisation, amitié, rapport à l’autre sexe, etc.) mais au contraire à l’inclure dans un projet de long terme.
« Il est essentiel d’apporter, en associant les familles, un éclairage autre que mécanique et scientifique », salue Béatrice Barraud, la présidente de l’Apel national (Association des parents d’élèves de l’enseignement libre).
Denis PEIRON
Un livre à lire : "Séparés, divorcés à cœur ouvert"
"Séparés, divorcés à cœur ouvert"
Témoignages et propositions de fidèles et de pasteurs catholiques.
Il s'agit d'un nouveau livre d'une rare force. Cet ouvrage évoque de façon spécifique des époux qui, après une séparation, ne prennent pas le chemin d’une nouvelle union. Non seulement il parle d’eux mais il leur donne la parole. Il porte une réflexion à plusieurs voix, propose des éclairages complémentaires pour penser et vivre le sacrement du mariage quand il y a rupture du couple et de la famille. Cette réflexion est prolongée par des propositions concrètes, d’ordre pastoral.
Cependant, avant toute autre considération, il a semblé nécessaire d’entendre des témoignages. Le « sujet » de ce livre, en effet, ce ne sont pas d’abord des problèmes ou des débats, ce sont des hommes, des femmes, des enfants, avec leur histoire, leur cœur blessé, leur âme vivante. Autant de richesses qu’il nous a paru opportun de partager avec tous ceux qui prennent à cœur l’amour de l’homme et de la femme et ont souci du mariage, ce « grand mystère », comme le dit l’Apôtre (Éphésiens 5,32).
Ce livre est le fruit de la collaboration du Père Alain Bandelier et de personnes ayant connu l'épreuve du divorce ou de la séparation. Mgr. Pierre d'Ornellas a écrit la préface de cet ouvrage.
Il a été publié chez Lethielleux/Parole et Silence (17€) - www.acoeurouvert.org.
Il est d'abord un hymne au mariage et à la famille. Ce livre, nous le croyons, peut aider non seulement les époux touchés par la séparation mais aussi, les couples, les prêtres et autres accompagnateurs qui ont à cœur la pastorale du mariage et de la famille.
Vincent Bigourdan de la Communion Notre Dame de l'Alliance
Témoignages et propositions de fidèles et de pasteurs catholiques.
Il s'agit d'un nouveau livre d'une rare force. Cet ouvrage évoque de façon spécifique des époux qui, après une séparation, ne prennent pas le chemin d’une nouvelle union. Non seulement il parle d’eux mais il leur donne la parole. Il porte une réflexion à plusieurs voix, propose des éclairages complémentaires pour penser et vivre le sacrement du mariage quand il y a rupture du couple et de la famille. Cette réflexion est prolongée par des propositions concrètes, d’ordre pastoral.
Cependant, avant toute autre considération, il a semblé nécessaire d’entendre des témoignages. Le « sujet » de ce livre, en effet, ce ne sont pas d’abord des problèmes ou des débats, ce sont des hommes, des femmes, des enfants, avec leur histoire, leur cœur blessé, leur âme vivante. Autant de richesses qu’il nous a paru opportun de partager avec tous ceux qui prennent à cœur l’amour de l’homme et de la femme et ont souci du mariage, ce « grand mystère », comme le dit l’Apôtre (Éphésiens 5,32).
Ce livre est le fruit de la collaboration du Père Alain Bandelier et de personnes ayant connu l'épreuve du divorce ou de la séparation. Mgr. Pierre d'Ornellas a écrit la préface de cet ouvrage.
Il a été publié chez Lethielleux/Parole et Silence (17€) - www.acoeurouvert.org.
Il est d'abord un hymne au mariage et à la famille. Ce livre, nous le croyons, peut aider non seulement les époux touchés par la séparation mais aussi, les couples, les prêtres et autres accompagnateurs qui ont à cœur la pastorale du mariage et de la famille.
Vincent Bigourdan de la Communion Notre Dame de l'Alliance
Conférence à propos de la loi Leonetti sur la fin de vie
Voici l'affiche d'une conférence pour faire le point cinq ans après le vote de la loi sur la fin de vie : tract ici
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